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GSHV Groupe Sportif des Handicapés de la Vue - Anecdotes
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ANECDOTES 2018

 

Préambule

"Quand on marche seul, on va vite, mais, quand on marche à deux, on va beaucoup plus loin". Ce proverbe Africain résume bien la philosophie du GSHV et nous permet d'avoir une pensée pour notre ami Melash qui a dû récemment quitter notre pays. Melash nous a apporté sa curiosité, sa soif de connaissances et surtout sa bonne humeur. Merci à lui pour les bons moments partagés et puisse-t-il un jour à nouveau reprendre les activités du GSHV !

Grâce à ces anecdotes, vous pourrez découvrir ou vous remémorer les différentes marches proposées par nos membres tout au long de cette année.

Bonne lecture

 

 

Week-end de clôture Buttes et ses environs

(11-12 novembre 2017 Pierrette et Jean-Pierre Amstutz)

 

Môtiers. Après 1h.30 de voyage, le moment est venu de se dégourdir les jambes tout en longeant le Bied de Môtiers jusqu'à Fleurier qui est le plus grand village du Val-de-Travers. C'est ici que se rejoignent l'Areuse, le Buttes et le Fleurier par trois ponts. Aux fenêtres, il y a encore des géraniums et, dans les jardins, les chrysanthèmes sont en pleine floraison. Et zut, voilà les premières gouttes de pluie. Hé oui ! cela faisait si longtemps que nous l'attendions. Mais pourquoi ce week-end...

Buttes, nous voilà arrivés. Nous passons devant un coiffeur qui a pour nom "Ebouriffée". Sympa pour nous qui avons les cheveux en bataille ! L'Auberge des Fées se situe sur une petite butte. Solus, le patron, nous accueille chaleureusement et met à disposition une salle qui nous permet de rejoindre les dortoirs sans avoir à emprunter les escaliers.

13h.30 le moment est venu de prendre un peu l'air. Pierrette nous emmène en direction de la Robella. Nous avons emprunté le sentier raquettes qui monte "droit en haut" comme le disent les Neuchâtelois. Après 45 minutes Pierrette décide de rebrousser chemin pour le plus grand plaisir de certains. Tous les chemins mènent à Rome mais pas forcément où nous voulions aller.

Notre groupe s'est agrandi : les Bobiller, Jean-Pierre, Robert et Roland sont arrivés. C'est le moment où nous passons à la lecture des résumés de course, toujours très appréciée.

Apéro, repas et détente au programme. Cette année il n'y avait pas de joueurs de cartes, les plus mordus n'étant pas présents.

Après une bonne nuit réparatrice, un bon petit déjeuner et la récupération de nos habits qui ont tranquillement séché à la chaufferie mis à disposition par le patron. Un grand merci pour sa gentillesse.

Nous quittons l’auberge et, en 1h.30, nous arrivons à St-Sulpice où se trouvent des anciennes mines d'asphalte. Les natifs de la région nous ont déniché un caveau bien sympa avec deux grandes tables, des pendules qui sonnent l'une après l'autre, des anciens gramophones…… enfin, il n'y a plus une place de libre sur les murs.

Un grand merci au chef de gare pour la mise à disposition du caveau. Et merci à Pierrette et Jean-Pierre pour ce superbe week-end.

Pierre Kehrer

 

 

La Corbatière, Tête-de-Ran, cabane de La Menée, Les Hauts-Geneveys

(14 janvier 2018 Michèle Neuhaus et Hélène Vonlanthen)

 

Par ce beau dimanche, nous avions rendez-vous à la gare des Hauts-Geneveys.

En attendant les Lausannois, nous profitons de boire un petit café. Le plaisir fut de courte durée. Dino, Odile et le chien Vitus sont restés sur le quai de la gare à Neuchâtel. Jean-Pierre propose de les attendre et de faire le parcours dans l'autre sens.

Michelle, Fanny et moi-même montons dans le train pour rejoindre le groupe direction la Chaux de Fonds puis, nous prenons le train pour la Corbatière .

Après avoir chaussé nos raquettes, nous entamons la montée qui nous fera passer devant le téléski de la Roche aux Crocs, puis Tête de Ran et ensuite la descente pour arriver au chalet de la Menée.

Nos amis Danielle et Roland nous avait concocté un délicieux repas et un succulent dessert.

L'après-midi nous descendons sur le chalet de la Serment puis Combette Vallier, les Gollières et enfin la gare. Il est temps de se dire au revoir. Un grand merci aux gentils GO

Pierrette Amstutz

 

 

Balade au clair de Lune au Chasseron

(10 février 2018)

 

Une joyeuse cohorte se rassemble sur la place de la gare d'Yverdon pour une balade nocturne en raquettes au Chasseron. On est en milieu d'après-midi, rien ne presse. Pourtant la cadence va devoir s'élever parce qu'une paire de chaussures manque à l'appel d'une de nos guides. La proximité des commerces aura vite raison de cet imprévu et les voitures s'ébranlent pour rejoindre Les Cluds où nous attendent les autres. Le temps est nuageux et le plafond bas. Mais rien n'arrête les 28 randonneurs équipés. Montée en pente douce par la droite dans la forêt où le calme apaisant règne. La neige abondante cet hiver étouffe le bruit des raquettes qui s'enfoncent dans le chemin. Les groupes s'étirent mais se retrouvent dans les alpages au lieu-dit la cabane des Illars qui offre une vue spectaculaire sur le lac de Neuchâtel. La nuit n'est pas encore tombée et le bleu intense du lac est renforcé par le ciel toujours aussi gris qui se conjugue avec la blancheur immaculée de la neige et le vert profond des sapins épars. La pause terminée, l'ascension reprend et nous atteignons, avec le jour finissant, la limite du brouillard ce qui nécessite un regroupement. La visibilité n'est plus que d'une dizaine de mètres et nous nous signalons aux randonneurs à ski qui dévalent la pente ne voyant guère plus que nous. Heureusement que les habitués du coin savent où ils vont car nous ne verrons pas le Chasseron, tellement le brouillard est épais. Mais le bruit de la dameuse nous confirme la direction de l'auberge que nous atteignons contents.

A l'intérieur, il y a foule et nous sommes dirigés vers les tables réservées pour le GSHV. Une nouvelle fois le groupe se scinde et la raison en est simple : qui mange la fondue au champagne Mauler, qui mange la normale ou qui ne mange pas de fondue!  Les échanges de fourchettes ont vite fait de ressouder le groupe et c'est l'heure de reprendre le chemin de la descente. Le brouillard s'est levé et c'est, désormais, plus simple : "droit en bas". Le ballet des lampes frontales égaie la nuit profonde et le groupe retrouve bientôt la forêt qui nous mène en pente douce vers le parking des Cluds. En lisière de forêt, au bout des faisceaux des lampes frontales qui font scintiller la prairie toute blanche, le groupe admire la ville d'Yverdon dont les lumières scintillent dans cette nuit profonde et noire. Une belle sortie nocturne avec un grand merci à Roland, Danièle et Chantal pour l'organisation.

Hervé Richoz

 

 

De l’Auberson aux Fourgs en raquettes

(4 mars 2018 Roland Rahier, Danielle Rochat)

 

10h05 nous descendons du bus à l’Auberson, « vers chez les Jacques », où nous retrouvons notre chef de course. Après les salutations, il nous donne l’état de la neige : bonne, il a neigé dans la nuit. Nous allons marcher un petit bout, chausser nos raquettes et puis en route.... En passant devant un magnifique refuge nommé « Olten », nous faisons une petite pause boisson, avant de faire la montée dans la forêt pour rejoindre le plateau. Et c'est ici que nous enlevons nos raquettes pour poursuivre notre balade à pieds.

Après une longue traversée, nous arrivons à l’entrée du village. Les Fourgs est un petit village de montagne, le plus haut du département du Doubs dans le massif du Jura à 1100 m. d’altitude. Derrière le restaurant le «  Snabeudzi », nous rechaussons nos raquettes pour 45 minutes de montée.

12h30, nous arrivons au lieu-dit « le Vourbey » d’où le nom du chalet d’alpage. Nous sommes accueillis comme il se doit par la maîtresse du lieu : Myriam. Elle nous a concocté un délicieux petit menu :  roestis, jambon sauce échalotes et salade. Anne-Marie, la maman de Raphaël, nous a offert le dessert "framboisier et tarte maison" pour fêter ses quarante ans.  Un grand merci.

14h 30, bien requinqués, nous repartons dans la descente en direction de l'entrée du village de L’Auberson pour reprendre le bus.

Un grand merci à Roland et Danielle pour cette magnifique sortie hivernale.

Pierre Kehrer

 

 

Balade au Chalet-à-Gobet avec repas au restaurant de la Carillère

(25 mars 2018 Hélène et Jean Vonlanthen)

 

Nous sommes une bonne trentaine au départ de la randonnée, devant le Centre sportif de Mauverney, au Chalet-à-Gobet. Notre nouveau président, Vincent Tourel, nous salue officiellement et accueille en particulier trois nouveaux guides : Nora, Jacques et Pietro. Des guides qui devront apprendre leur nouvelle fonction, apprendre, par exemple, qu’il ne faut pas dire « attention !» devant un obstacle, car cela ne veut rien dire.

Nous sommes dans les bois du Jorat. La marche est facile, agréable. Nous nous arrêtons à l’étang de la Bressonnaz pour un apéritif : petits salés, bricelets, vin blanc, vin rouge, rien ne manque. Quelques gouttes de pluie nous perturbent à peine. Il pleut vraiment au compte-gouttes. Le temps est couvert et assez frais. Nous passons par le manège du Chalet-à-Gobet pour nous rendre au restaurant de la Carillère à Vers-chez-les-Blanc. Quelques souliers boueux ont besoin de nettoyage : pas de problème, notre chef de course, Jean, a ce qu’il faut : une bonne brosse. Puis nous entrons au restaurant où nous est servi un délicieux repas.

Il est 15 heures maintenant, c’est l’heure du départ et bientôt du retour chez soi. Avant de descendre aux Croisettes (un quartier d’Epalinges), par un joli chemin, un dernier coup d’œil sur l’endroit que nous quittons : deux chevreuils en bordure de forêt tout près du village de « Vers-chez-les-Blanc ». Merci Raymond de nous les avoir montrés. Arrivés aux Croisettes nous reprenons le métro direction la gare CFF. C’est aussi le lieu des premiers adieux.

Michel Viredaz

 

 

Le sentier des toblerones de Gland à Arzier en longeant La Serine

(29 avril 2018 Myriam Kernen et Antoinette Dolt)

 

C'est une équipe motivée et sympathique qui s'est retrouvée à la gare de Lausanne en ce dimanche matin ensoleillé d'avril. Nous avons pris le train pour Gland où la balade a débuté. Nous avons longé le sentier des toblerones, qui doit son nom à la ligne de fortification édifiée pendant la deuxième guerre mondiale entre le pied du Jura et le Léman comme barrière anti-char. Il est constitué de "pyramides", de différentes grandeurs, qui sont maintenant envahies par la végétation et que les participants qui le souhaitaient ont pu toucher.

Tout en longeant la Serine et en devisant gaiement, nous nous sommes arrêtés à Vich pour cueillir de l'ail des ours très odorant et avons pris l'apéro à l'ouest de Begnins dans une agréable clairière. Le groupe a ensuite poursuivi sa marche, en montée cette fois, et quitté le sentier à la fin des toblerones pour poursuivre jusqu'à Arzier où un pique-nique fort apprécié nous attendait au domicile de Myriam qui, en plus d'avoir organisé la course, avait mis les petits plats dans les grands.

La marche de l'après-midi nous a conduit jusqu'à la gare de « Joy Clinique » où nous avons repris le train pour rentrer.

Pour cette première marche printanière, le dénivelé a été au total d'environ 300 mètres ce qui a permis à chacun de reprendre en douceur avec un joli itinéraire.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Mapi avec la complicité de Myriam

 

 

Balade autour de la Baume du Four

(27 mai 2018 Michèle Neuhaus et Hélène Vonlanthen)

 

Aujourd’hui Carole a 46 ans. Elle commence cette belle journée par une généreuse distribution de brioches et pains au chocolat.

 

C’est avec des prévisions du temps très incertaines que nous nous sommes retrouvés à 28 membres à Chambrelien pour commencer la boucle qui nous mènera à Champ du Moulin. Cette fois nous avons deux jeunes étudiantes, Simona et Julietta, qui vont accompagner chacune un malvoyant. Elles sont en première année de Science Politique et font un travail sur la relation guide et accompagnant.

 

Vincent, en bon président, nous a préparé un joli mot de bienvenue, rondement mené par une histoire de beaux oiseaux qui chantent et qui perdent des plumes qu’il faudra retrouver… pour écrire le récit !

 

Chaque duo se forme et nous entamons la pente qui nous mènera au bord de l’Areuse par un sentier fait d’escaliers sur presque toute la descente. Prudence ça peut glisser.

Le bruit de l’eau se fait de plus en plus sonore et nous voici au bord de la rivière qui se fraie un passage tumultueux entre de gros rochers. Le chemin est alors assez plat. Mais très vite, nous retrouvons des escaliers que nous monterons la plupart du temps, tout en traversant la rivière plusieurs fois.

 

A Champ du Moulin, l’eau devient calme. Nous nous dirigeons vers une accueillante cabane près de la forêt. L’apéritif sera pris dehors autour d’une grande table bien garnie. Merci aux généreux cavistes et pâtissières.

 

En bonne organisatrice, Michèle a les clefs pour que nous puissions manger à l’intérieur de cette cabane. Le ciel est menaçant. Trois grandes tables nous permettent de déballer le pique-nique et surtout de manger à l’aise les délicieux gâteaux garnis de bougies offert par Vincent à sa chère Carole et qu’elle partage avec nous tous.

 

Bien restaurés, nous continuons la boucle qui nous ramènera à Chambrelien par un joli sentier fait de gentilles montées et descentes tout au long du parcours (oubliée la montée jusqu’à la gare de Noiraigue !) Le ciel est redevenu bleu et le soleil ne manque pas de nous faire transpirer.

Sur ce chemin de magnifiques fenêtres sur le lac de Neuchâtel, s’ouvrent devant nous.

 

Nous arrivons à la gare de Chambrelien. Et, c’est à l’ombre qu’un dernier verre nous unit. C’est Carole qui nous offre encore cette rafraîchissante tournée.

Merci à nos deux organisatrices Michèle et Hélène ainsi qu’à Jean, leur adjoint , pour cette magnifique journée et à Carole qui nous a fait partager son bel anniversaire.

Odile

 

 

De Perrefitte à la tour de Moron en passant par la combe de Bafet et retour à Moutiers par le lac Vert

(23 – 24 juin 2018 Gérard Houriet)

 

Le Jura bernois accueille le GSHV pour ce premier week-end de la saison. A l’arrivée à la gare de Moutiers, la tension est palpable, la ville ayant dû voter sur son adhésion au canton du Jura. Nous sommes accueillis par deux guides connus des skieurs GRSA, à savoir Gérard Houriet, l’organisateur-poète, et Christian Moeri. L’autre régional de l’étape n’est autre que notre spécialiste 2 roues : Jean-Claude Bobillier. La ville est tout en longueur et pour rejoindre Perrefitte, il nous faut attendre le bus postal, plutôt rare dans ces heures. A l’entrée de Perrefitte, la joyeuse troupe se met en route pour un périple de 10 kilomètres et un peu moins de 800 mètres de dénivelé. Le chemin débute dans la combe Fabet, toute en fraîcheur, serpentant dans un canyon de roches et de verdure pour atteindre un plateau plus large vers Champoz. Ce village qui regarde vers la vallée de Tavannes est aujourd’hui paisible mais a eu tout un passé romain et français avant d’être le lieu de rassemblement de la communauté mennonite au siècle passé. Sur les hauteurs du village, un couvert accueillant sonne la pause de midi bienvenue. Nous attaquons cette fois la « montagne de Moron » tout en douceur mais avec une pente régulière où les arbres laissent plus de place aux pâturages. L’objectif est quasiment atteint quand nous découvrons « La Tour de Moron » : une colonne de 30 mètres de haut, tout en pierres, avec un escalier hélicoïdal. La Tour, inaugurée en 2004, est dessinée par l’architecte suisse Mario Botta et réalisée par les apprentis de la pierre dans le cadre d’un projet d’exemplarité du savoir-faire de la corporation. L’équipe ne résiste pas à l’envie de la gravir, sachant l’apéro tout proche. Le spectacle panoramique est époustouflant : un vrai 360°, de l’Allemagne aux Alpes valaisannes… Il ne reste que quelques petites enjambées en descente pour atteindre le chalet que le ski-club Perrefitte a rénové et qui nous accueille pour l’apéro, une soirée conviviale et la nuit. Les épouses de Gérard, Christian et Jean-Claude nous ont gâtés.

Le deuxième jour nous invite à crapahuter pour 305 mètres de dénivelé positif et 1100 mètres de descente. Nous remontons à la Tour de Moron et filons droit vers le Valbirse par la forêt du Droit où nous rejoignons une nouvelle fois Champoz par l’ouest. Nous traversons le petit val et partons à l’ascension facile des pâturages de Mont Girod. C’est la redescente qui est charmante et offre en surprise des lacs cachés dans des effondrements géologiques. Nous resterons au sommet du Lac Vert pour le pique-nique, dont le gardien viendra à notre rencontre. Repus, c’est la dernière descente vers Court par une autre forêt également appelée forêt du Droit. A Court, l’épouse de Jean-Claude nous réserve une pause-café-gâteau bienvenue avant de s’engouffrer dans les gorges de Court. Lorsque que le défilé s’ouvre à nouveau, nous remontons sur la colline pour rejoindre Moutiers par le vallon de la Foule. Que la ville est étendue : reste plus qu’à dérouler les interminables rues qui longent la Birse jusqu’à la gare de Moutiers. Un week-end magnifique qui donne plein d’envies pour la saison de marche.

Hervé Richoz

 

 

De Môtiers à Fleurier en passant par les gorges de la Poëta-Raisse

(22 juillet 2018 Pierrette Amstutz)

 

Après un assez long trajet en train, pour la plupart d’entre nous, nous voici à Môtiers, dans le val de Travers, prêts pour une belle journée de marche.

Vincent, notre président, nous salue tous et accueille en particulier une charmante et sympathique nouvelle participante, Sara, qui ne tardera pas à s’intégrer.

Nous commençons par traverser la longue grand-rue qui nous conduit à l’entrée de la forêt et des gorges. Tout le long de la rue on peut voir des enseignes qui nous rappellent que nous sommes bien au pays de la fée verte.

Nous sommes maintenant en forêt, dans un décor pittoresque et sauvage qui a plu à Jean-Jacques Rousseau qui vécut à Môtiers de juillet 1762 à septembre 1765. « J’ai vis-à-vis de mes fenêtres, écrit-il, une superbe cascade qui, du haut de la montagne, tombe par l’escarpement d’un rocher dans le vallon avec un bruit qui se fait entendre au loin, surtout quand les eaux sont grandes… »

Heureusement, il ne pleut pas et le terrain est assez sec, sinon ce serait autrement plus difficile. En effet, nous devons parfois escalader des pierres, emprunter des passages étroits, protégés du vide par des mains courantes. Ça grimpe et c’est spectaculaire ! Au bout de la montée, nous arrivons à un replat, c’est ici le lieu-dit Poëta-Raisse (1131 m). C’est aussi le lieu de notre pique-nique. Nous disposons d’une belle table et de bancs en bois pour une partie des vingt-cinq marcheurs que nous sommes. C’est un endroit de rêve, avec une végétation dense, de la reine-des-prés et de beaux papillons qui voltigent et se posent parfois sur nous. Pas de doute, Rousseau aurait aimé.

Mais il faut bien se remettre en route, nous sommes encore loin de notre lieu de destination et nous ne prenons pas le chemin le plus court ! Nous faisons même une incursion en territoire vaudois, non loin du Chasseron. Nous traversons des pâturages et des bouts de forêt, et de nouveau des pâturages, et après une longue descente en forêt nous aboutissons à Fleurier, où nous reprendrons le train.

Mais nous n’avons plus que dix minutes, à peine le temps de boire quelque chose. Tant pis, nous avions des places réservées mais nous prendrons le train suivant. Nous méritons bien une bonne halte. Aujourd’hui, dans le val de Travers, le mot « stress » est absent du dictionnaire. On prend notre temps. Le bistrot est juste à côté de la gare.

Michel Viredaz

 

 

Les Plans-sur-Bex 1096 m - Javerne - Croix de Javerne - Cabane de La Tourche 2198 m

(11 - 12 août 2018 Fred Lang)

 

Les membres du GSHV sont toujours ravis de retourner à la cabane de la Tourche, un itinéraire gratifiant pour tous les niveaux, un dénivelé flatteur de 1200 m et au total 17 kilomètres à dérouler dans un panorama enchanteur qui va du Lac Léman au Mont-Blanc. Et ce fut une nouvelle fois le cas. La marche démarre à l’arrêt de bus juste avant le village de Pont-de-Nant. La forêt offre sa fraîcheur car le dénivelé est déjà présent. La joyeuse troupe rejoint la route goudronnée qu’elle suit jusqu’à l’alpage. Une petite halte boisson se passe à la hauteur de la fameuse gloriette. La nature reprenant ses droits, les arbres masquent désormais la large vue vers la Riviera vaudoise, tant pis. Arrivés à l’alpage de Javerne, les choses ont changé là aussi, surtout les propriétaires… Nous trouvons quand même une place pour nous asseoir le long des écuries. Mais, les guêpes et une chèvre en quête de compagnie perturbent quelque peu l’instant d’une pause revigorante. C’est l’heure de redémarrer et de grimper plus sérieusement dans la forêt pour atteindre l’arête que nous suivrons jusqu’à la cabane. La vue est splendide, avec, sur la gauche, le vallon de Javerne que nous redescendrons demain, en face les Dents de Morcles et bientôt le Grand Muveran. A droite la vue est plongeante sur la plaine du Rhône avec le verrou de St-Maurice et les Dents du Midi. La pente est régulière, il faut attendre la pause à la Croix de Javerne pour admirer vers l’arrière le Chablais, le lac Léman, les Alpes vaudoises dans la grande largeur… Dernier effort sur la crête et arrivée à la Cabane avec l’accueil chaleureux de la gardienne Karine, toute heureuse de retrouver le GSHV. Repas en commun et puis le spectacle de la nuit qui arrive avec les montagnes qui deviennent brun/roux, le Mont-Blanc qui vire dans les roses pâles le soleil disparaissant et le Rhône qui s’illumine comme une rivière d’argent vers un lac qui étincelle comme un miroir…

Au réveil tout le monde est tôt sur pied et décide de se mettre gentiment en route pour la descente. Fred étant soucieux du temps préfère commencer la descente quitte à prendre du temps pour se délasser plus tard. Le paysage sur la plaine du Rhône est magnifique et tous les participants, heureux de cette sortie en cabane, goûtent leur plaisir. Nous retrouvons les écuries de Javerne pour un lunch avancé et avons le temps de flâner le long de la rivière l’Avançon avant de se précipiter sur les coupes de glaces sur une terrasse de Pont de Nant…

Hervé Richoz

 

 

Caux - Les Rochers Naye

(23 septembre 2018 Josiane Fleury)

 

Pour cette sortie, nous étions 32 participants. La venue de plusieurs nouveaux guides a été saluée joyeusement par notre président.

La parole a ensuite été donnée à Melash qui nous a annoncé son départ prochain en nous faisant part de son souhait de garder contact avec nous par e-mail afin de le soutenir dans ses engagements pour la cause des personnes déficientes visuelles.  Ce fut un moment d'émotion pour tout le groupe et nous lui souhaitons le meilleur.

Nous avons ensuite quitté la gare de Caux et avons débuté par un chemin large et en pente douce. Nous nous sommes arrêtés à la Chotte pour une première pause avant de débuter une montée plus conséquente mais toujours régulière. Le groupe a alors profité de visiter la caverne où chacun a pu savouré la fraîcheur du lieu et où certains ont joué les apprentis-aventuriers en l'explorant plus à fond.

Ensuite, cette belle montée nous a conduits jusqu'au col du Sautodoz (1820 m) où une pause a permis à chacun de se désaltérer et de profiter de la vue sur les montagnes. Nous sommes ensuite montés jusqu'aux Rochers de Naye proprement dit où ceux qui pouvaient les voir se sont délectés du magnifique paysage et où tous ont savouré la fraîcheur soudaine indiquant l'arrivée imminente au sommet.

Là-haut, nous avons visité le jardin alpin et avons profité du restaurant panoramique.

Le groupe est ensuite redescendu en train jusqu'à Montreux puis Lausanne. Un grand merci à Josiane et à Véronique pour l'organisation de cette course et à bientôt.

Mapi

 

 

 

Rolle, Gland avec repas à la cave de l'Ours à Dully

(28 octobre 2018 Myriam Kernen et Antoinette Dolt)

 

Même avec le passage à l'heure d'hiver, même avec une météo hivernale et maussade, les 52 joyeux marcheurs étaient au rendez-vous pour notre traditionnelle broche. Notre Président de Cœur, Pierre ne se souvient pas d'une telle affluence pour ce banquet automnal.

 

A la gare de Rolle petite surprise…. Où sont passés Marie-Pierre, Josiane et Jean-Pierre ? Une annonce des CFF nous informe que le train de Genève a été supprimé pour raison technique. A vous de deviner quelle porte du train ne pouvait pas se fermer ? Ils prendront le train suivant 30mn plus tard. Myriam et Pierre vont attendre ce petit groupe venant du bout du lac.

 

Tandis qu'Antoinette donne enfin le départ, nous entamons cette balade par un chemin plaisant qui nous permet de pouvoir marcher l'un à côté de l'autre. Nous nous dirigeons vers Bursinel, humons les odeurs de la campagne et profitons du décor automnal. Sur le chemin de Dully, nous pouvons voir quelques chevaux dans leur parc. A l'entrée du village, nous apprécions le joli château avec son entrée magistrale gardée par des lions. Et non, ce n'est pas là que nous avons rendez-vous. Il faut marcher encore quelques minutes avant de sentir les bonnes odeurs de la broche. Notre chef rôtisseur Dany et son équipe de cuisine, nous accueillent chaleureusement à la cave de l'Ours.

 

Nous prenons l'apéritif à l'intérieur, au chaud. Nous trinquons avec le bon vin de la cave ou le jus de pomme du terroir et grignotons les amuses-bouches que quelques doigts de fées ont si gentiment préparés.

Ensuite, nous passons à table pour déguster la délicieuse broche et ses garnitures. Plus un bruit dans la salle, tout le monde se régale. En dessert, nous nous sustentons avec de succulentes tartes et tartelettes préparées le matin même par Valérie et Raymonde. Encore un petit café et c'est déjà l'heure de prendre congé de tout ce petit monde qui nous a tant gâtés.

 

Vers 14h45, Myriam et Antoinette donnent le signal du départ. Une marche digestive nous fait le plus grand bien. Par un joli sentier, en une petite heure, nous rejoignons la gare de Gland. C'est déjà le moment de se dire au revoir.

 

Un grand merci à nos chefs de courses Myriam et Antoinette ainsi qu'à notre chef-rôtisseur Dany et son équipe de cuisine.

Vincent

 

 

 

 

Conclusions

En lisant ces résumés, nous constatons que nous avons tous eu du plaisir à venir marcher avec le GSHV.  Nous espérons que de nombreux membres continueront à organiser des randonnées pour l'année 2019 et les suivantes. Un grand merci à tous nos chefs de course qui ont permis que cette saison soit une réussite.

 

Un immense merci à nos guides qui permettent à nos membres handicapés de la vue de marcher en montagne sur des chemins escarpés en toute sécurité. Un merci aussi à nos membres handicapés qui préfèrent les activités du GSHV à des journées sur leur canapé !

 

 Un tout grand merci à celles et ceux qui nous ont gâtés en apportant des gâteaux et des boissons qui sont toujours fort appréciés.

 

Merci aux membres qui ont rédigé ces récits de course qui nous permettent de nous souvenir des bons moments que nous avons partagés.

 

Finalement un tout grand merci pour votre engagement dans les futures activités du GSHV. Un programme tout neuf vous est concocté pour 2019 !

 

Vincent Tourel



 

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